Une étude montre que les peuples autochtones et les communautés locales ne reçoivent qu'une faible part du financement des donateurs internationaux, malgré leur rôle clé dans la protection des forêts.
Dans le contexte de l'engagement de 1,7 milliard de dollars pris par les donateurs internationaux lors de la COP26 le 2 novembre 2021, une étude d'avril 2021 intitulée "Falling Short" et rédigée par la Rainforest Foundation Norway montre que la tenure et la gestion forestière des peuples autochtones et des communautés locales (IPLC) dans les pays tropicaux n'ont reçu qu'une faible part du financement des donateurs internationaux au cours des dix dernières années.
Comme l'indique la Rainforest Foundation, les 270 millions de dollars par an reçus en moyenne par les IPLC équivalent à moins d'un pour cent de l'aide publique au développement (APD) destinée à l'atténuation du changement climatique et à l'adaptation à celui-ci au cours de la même période. Ce montant ne représente également que 30 % de ce qui a été identifié comme nécessaire pour transformer la réforme de la propriété foncière dans 24 pays tropicaux seulement. Le besoin de financement pour la gestion forestière des IPLC vient s'ajouter.
"La science est de plus en plus claire. Les peuples autochtones et les communautés locales comptent parmi les meilleurs protecteurs des forêts du monde, et les avantages de leur gestion forestière en termes de climat, de biodiversité et de développement durable sont considérables et extrêmement rentables", déclare Torbjørn Gjefsen, conseiller principal en matière de politique climatique auprès de la Rainforest Foundation Norway. L'article et l'étude complète sont disponibles sur le site web de la Rainforest Foundation Norvège.