Un article de Nature Communications réaffirme le potentiel de la gestion des feux de savane
Un article publié dans Nature Communications en 2018 révèle que les feux de savane produisent d'importantes émissions à l'échelle mondiale, mais que s'ils sont gérés efficacement, ils pourraient constituer une importante opportunité d'atténuation, en particulier dans les pays africains les moins avancés.
L'article montre les possibilités de réduction des émissions au niveau mondial grâce au brûlage en début de saison sèche dans 37 pays, dont 29 pays d'Afrique (69,1 MtCO2-e an-1) : 29 pays d'Afrique (69,1 MtCO2-e an-1), six pays d'Amérique du Sud (13,3 MtCO2-eyr-1), et l'Australie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée (6,9 MtCO2-eyr-1).
Les estimations de réduction des émissions sont basées sur l'approche fructueuse développée en Australie pour réduire les émissions dues aux incendies de savane en utilisant des estimations à l'échelle mondiale des émissions mensuelles obtenues par télédétection. Il est important de noter que les 20 pays les moins avancés d'Afrique représentent 74 % du potentiel d'atténuation (60,2 MtCO2-e an-1). Plus de 1,02 million de km2 de zones protégées dominées par la savane dans ces pays pourraient être utilisés comme sites pilotes pour tester et faire progresser une approche régionale des efforts d'atténuation des incendies de savane en Afrique. Les possibilités de réduction potentielles et réelles sont discutées.